Entre Pères et Mers vous propose de découvrir les phares et balises des côtes de France à travers nos clichés et les descriptions techniques du balisage maritime. Vous découvrirez également les veaux marins en baie de Somme.
Be welcome on the site Entre Pères et Mers to discover lighthouses and beacons from the French coasts with pictures and technical descriptions. We also offer you pics from seals in the Somme Bay.
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La Jument, Nevidic, Abeille Flandre Languedoc, Ouessant, Stiff, Creac'h, la
vieille, conquet, lochrist, Portzic, Four, Fromveur, Men Corn
Ce site contient des informations et des photographies relative à la liste des phares ci-après : La Vieille, Kermorvan, le Stiff
Guides des marins, les
phares sont des liens entre la terre et la mer. Enfers ou Paradis, je vous
propose quelques photos faites à l'occasion de mes balades sur le littorale
français.
Le
métier de gardien de phare (contrôleur des travaux publics de l'état,
spécialité phares et balises) requiert aujourd'hui plus qu'hier des
connaissances techniques. C'est le service des Phares et Balises, rattaché à
la direction centrale des affaires maritimes au sein du ministère de
l'équipement, qui est en charge de l'entretien des phares. A ce jour, seuls
cinq phares en France accueillent encore une présence humaine.
Le
service des phares et balises, c'est 1300 personnes réparties dans 40
subdivisions. Le service a en charge 50 bateaux, 4500 marques non
lumineuses, 1170 marques lumineuses dont 150 phares. 33 sont en mer (5 sont
gardés), 30 sont sur des îles habitées et 87 sont à terre.
Les
phares, ce sont des problématiques de trafic maritime, mais aussi d'optique,
de gestion de l'énergie et de génie civil.
OPTIQUE : La lumière des phares est diffusée par réfraction dans des
panneaux lenticulaires. Ces panneaux sont constitués d'une partie centrale
(bull eye) et d'anneaux concentriques assemblés par collage. Il existe
encore quelques dispositifs situés au-dessus et au-dessous des panneaux qui
permettent par réflexion de remettre dans un plan horizontal la lumière
partant (inutilement) vers le haut ou vers le bas.
LANTERNE : La source de lumière a longtemps été une lanterne. Ces
lanternes ont disposé d'une mèche puis d'une mèche circulaire, puis deux,
trois et même quatre mèches concentriques. Le terme lanterne désigne
également la partie la plus haute du phare qui accueille l'optique du phare.
COMBUSTIBLE : Si l'on fait abstraction des feux allumés au Moyen Age sur
les tours de guet pour ne s'intéresser qu'aux phares des programmes de
signalisation du 19ème siècle, un des premiers combustibles utilisé a été
l'huile de colza (jusqu'en 1873). Ce combustible de fabrication française
assurait une flamme constante. Dans les années 1850, des huiles minérales
d'importation ont peu à peu pris la place de l'huile de colza. A partir du 20
janvier 1899 certaines lanternes ont utilisé du pétrole pulvérisé ; la
lumière était alors générée par un manchon incandescent (comme cela existe
encore avec des lampes de camping). A partir de 1930, on trouve trace de
l'utilisation du butane et du propane. Ces deux gaz ont été à l'origine
d'explosions violentes de balises (BLEVE) mais présentaient une utilisation
flexible. En 1863 quelques phares étaient électrifiés ; ceci s'est
généralisé notamment grâce aux énergies naturelles, le panneau solaire
(1980) et l'éolienne (1950), qui permettent l'électrification de beaucoup de
phares et de balises libérant le service de contraintes de ravitaillement et
de surveillance.
SIGNAUX : Peu des grands phares d'atterrissage présentent des signaux de
couleur, la lanterne de couleur absorbant une partie de la lumière. Ce
procédé est essentiellement réservé au balisage des chenaux. Afin d'éviter
la confusion entre deux phares, les feux fixes simples ou doubles ont été
abandonnés pour faire place à des feux à éclats ou à occultation. Pour cela
des appareils rotatifs ont été créés et mis en place. On a souvent fait
appel à des mécaniques d'horlogerie pour assurer la rotation de ces
optiques. Les bains de mercure et autres procédés limitant les frottements
permettent une rotation plus rapide et moins énergivore. En fonction de leur
destination, les phares signalent les côtes, les hauts fonds, les chenaux...
Leurs signaux sont parfois différents en fonction de l'endroit depuis lequel
on les observe. Par exemple, certains feux présentent un signal blanc au navire qui suit
le bon cap, si le bateau dérive de sa route, il verra un signal blanc
clignotant, s'il dévie encore, le signal devient jaune. Ceci permet un
guidage efficace.
CONSTRUCTION : Les lanternes de phares ont été installées sur
différentes constructions : tour ronde, tour octogonale, tour tronconique, tour
trompette, tour métallique, tripodes métalliques, tourelles métallique ou en
bois, tourelles carrées, tourelle ronde, maison simple, bateaux. Les
constructions présentent des hauteurs tout à fait variable en fonction de
leur position et de leur fonction ; les plus hautes s'élèvent à près de
cinquante mètres, les plus modestes à quelques mètres du sol. Ces
constructions constituent un grand patrimoine quelque peu laissé à l'abandon
par l'administration par manque de crédits. Le service ne peut que rivaliser
d'ingéniosité et de talent pour maintenir en état un éclairage
côtier exceptionnel.